096b - Le Pacte de Kannlor by Jimmy Guieu

096b - Le Pacte de Kannlor by Jimmy Guieu

Auteur:Jimmy Guieu [Jimmy Guieu]
La langue: fra
Format: epub
Publié: 2011-09-01T17:02:55+00:00


CHAPITRE VI

Derrière la vitre du poste de garde, deux hommes des services de sécurité contemplaient avec effarement ces individus en tunique blanche qui, à cheval, pénétraient au trot dans le saint des saints du Parti ! Et ce après avoir découpé la porte blindée avec autant de facilité que s'il s'était agi d'une cloison de papier ! L'un des surveillants parlait avec animation dans un micro. L'autre, après une hésitation craintive, sortit de sa guitoune et, un bras levé, s'indigna :

— Vous... vous n'avez pas le droit de... C'est un viol de domicile !

Prenant une voix efféminée, Gilles Novak le-menaça du glaive :

— Arrière, manant ! Sinon, je vous découpe en rondelles !

Le garde battit en retraite, percutant son collègue qui arrivait pour lui prêter mainforte ! Momentanément vide de ses occupants, le poste de garde fut balayé par le glaive laser de Gilles. La vitre fondit, ainsi que les deux téléphones et le tableau du standard.

Les Chevaliers de Lumière abandonnèrent leurs montures et s'avancèrent, négligeant l'escalier de droite menant aux étages pour, au fond du couloir, désintégrer une porte de fer de grande dimension. Un escalier conduisait au sous-sol. Dans un long corridor, une série de portes blindées, surmontée chacune d'une caméra vidéo. Celles-ci, en mouvement sur leur rotule, suivaient l'approche des intrus.

Michel Merkavim s'arrêta devant l'une d'elles :

— Nous vous donnons cinq secondes pour ouvrir. Sinon, mettez-vous à l'abri si vous ne voulez pas périr.

Il compta jusqu'à cinq et son glaive fondit le métal, sur le côté gauche, détruisant les verrous. Un coup de botte et la porte s'ouvrit sur une vaste salle avec de nombreuses consoles d'ordinateurs. Tapis contre le mur opposé, une huitaine d'hommes et de femmes, angoissés, rivaient des yeux hallucinés sur ces « êtres » capables de liquéfier du métal en l'espace de quelques secondes !

Les Justiciers restèrent sur le seuil après avoir localisé, au plafond, les buses du dispositif anti-incendie.

— Nous ne vous ferons aucun mal, annonça Michel Merkavim. Prenez tout ce qui vous appartient, avant d'évacuer les lieux. Nous voulons uniquement détruire ce centre d'espionnage chargé de transmettre ou relayer quotidiennement des informations destinées à vos patrons de Moscou. Sortez tous car, avant longtemps, l'atmosphère ici deviendra irrespirable... et passablement humide !

Les informaticiens en blouse blanche se ruèrent vers les placards, prirent en toute hâte leurs effets personnels et déguerpirent sans poser de question. La réputation d'efficacité et de justice expéditive des « Rambo du Cosmos » commençait à être bien connue, suite à leurs exploits au Canada et depuis la veille en France.

Imitant le Maître Commandeur, les hommes en tunique blanche brandirent leur glaive. Les dards éblouissants crépitèrent, s'entrecroisant depuis la porte, balayant les consoles supportant les ordinateurs (ceux-ci explosaient avec une détonation sèche), portant au rouge les armoires métalliques abritant disquettes et tambours à mémoires cependant que, du plafond, les buses anti-incendie, remplissant leur office, douchaient — en vain — les installations méthodiquement détruites. Des crépitements accompagnés d'étincelles, d'explosions, d'une fumée âcre se mêlaient aux jets liquides tombant dru tandis qu'une sirène d'alarme se déclenchait, mugissait dans les étages souterrains.



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